« La Synagogue parlait de combat, de justice impossible et du modèle paternel. Avec Les Idolâtres, je dois rester sur l'image, la mère et l'absence. En gros, le dessin, son chemin, les mirages. »

Le dessin, le sujet central de ce second volet autobiographique de Joann Sfar. Dessiner pour combler un vide ? Pour pallier le manque d'une mère si tôt disparue ? Peut-être. Pas seulement. Le dessin est pour l'auteur autant une religion qu'une science humaine, qui permet d'observer le monde et de s'y confronter, parfois de s'en extraire (là est l'idolâtrie), ou encore d'en inventer d'autres.

De la mort de sa mère à comment se faire publier, Joann Sfar raconte tout avec une rare sincérité. Un récit profondément émouvant, drôle et passionnant.